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La Politie Livre 7

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Message par Charline Lun 1 Déc - 21:02

J'ai fiché un livre de la collection "les intégrales de philo", où il y a le texte et un dossier pour éclaircir la Politie. Il y a pleins d'infos sur la science et comme c'est écrit par un prof agrégé de philo je me dis que ca peut pas être pire que mon interprétation! lol Donc voici mes notes sur les commentaires uniquement et quelques citations. Il traite uniquement le livre 7, mais il revient également sur le livre 6 à certains moments. Si vous voulez lire le texte intégral il est sur ce site (très riche: on y trouve la plus part des textes antiques): http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/platon/rep7.htm
Pour Aristote, le site propose également ses textes, et l'avantage également c'est qu'il y a des résumés-guides avant chaque chapitre: http://remacle.org/bloodwolf/philosophes/Aristote/analyt2.htm#II

« La Politie », Livre VII :

I : Préface :

Dans la « Politie », et particulièrement ds le livre VII s’effectue ce que Heidegger appelle « tournant dans la détermination de l’essence de la vérité ».

II : Biographie de Platon : 428 à 448 avant JC

1. Education confronté à l’influence des sophistes :
« L’homme est mesure de tte chose, de ce qui est et de ce qui n’est pas » = relativisme Protagoras -> il n’y a pas de vérité dans le domaine de la connaissance de la cosmologie, de la morale de la politique, etc. qui s’impose à l’homme, donc l’homme est la mesure de la vérité et des valeurs.
Scepticisme absolue de Gorgias : il n’y a pas de vérité du tout. C qui est vrai est donc ce que je parviens à persuader comme vrai.
Les lois dictant ce qui est juste elles ne sont que des conventions arbitraires et nécessaire pour contrecarré la nature égoïste des hommes mais sont fondement légitime -> il n’y a pas de justice « nature », universelle et immuable selon Hippias.
Donc la politique est une affaire de puissance et non de morale, il est dc naturel que le plus habile orateur l’emporte = idéologie des sophistes qui légitimisent l’importance de la rhétorique et de son enseignement, justifiant la démagogie.
2. Découverte de Socrate et de la philosophie :
« Tout ce que je sais c’est que je ne sais pas » -> questionnement par le dialogue.
Art de la maïeutique (= accouchement en grec) -> sa mère sage femme accouchait les corps, lui par volonté des dieux accouche les âmes = découvrir par soi même la vérité dt notre esprit est riche.
« Connais-toi toi-même », « Rien de trop » est inscrit sur le temple de Delphes et associé à la philosophie socratique = connais toi par l’universelle (et non par la particularité), connais toi par la médiation des Idées que nous partageons avec tous : on ne devient un individu que si on s’est formé par la médiation des autres et de ce qu’il y a de commun entre nous : le trésor de sagesse qu’il ya en nous, càd les Idées. Le « rien de trop » vient chasser la démesure de la volonté de puissance = leçon d’humilité.
3. Traumatisme du procès et de la mort de Socrate condamné à boire la cigüe.
Fondation de l’Académie par Platon : « Nul n’entre ici s’il n’est géomètre » -> enseignait mathématique, astronomie, médecine, botanique, philosophie, etc., tout en écrivant des dialogues = forme privilégié du questionnement de la pensée, propre à la philosophie.
4. Quatre périodes dans l’œuvre de Platon :
- Dialogues de jeunesse = dialogues aporétique (qui mettent dans l’embarras) mené par Socrate
- Dialogues de la maturité, ébauche d’une doctrine platonicienne (« théorie des Idées ») -> Le « Banquet », le « Gorgias », le « Phédon », le « Phèdre », la « Politie »
- Dialogues dits métaphysiques, marqué par l’enseignement dispensé à l’Académie -> le « Théétète », le « Parménide », le « Sophiste », le « Politique »
- Dialogues dits de la vieillesse -> le « Philèbe », le « Timée », les « Lois »
Dans la « Politie », Platon expose sa cité modèle dirigé par les philosophes. Le livre VI et VII expose la formation du philosophe dans la cité de Platon mais à travers la définition générale de cette formation c’est plus généralement une définition de la philosophie que l’auteur ns présente.

III : Problématiques essentielles :

1. L’opposition politique et philosophie entre opinion et science :
Avoir une opinons c’est émettre un avis sur un sujet donné. Or Platon se refuse à penser que la politique puisse être affaire d’opinion contrairement aux sophistes. Car l’opinion populaire est versatile, vulnérable, aisément malléable, partisane et passionnée (// condamnation de Socrate). Pr Platon, la démocratie directe à Athènes favorise la démagogie càd l’art de flatter l’opinion populaire par ses talents oratoires, favorisant la tyrannie.
La critique platonicienne de la démocratie vient plus fondamentalement d’une réflexion sur le langage (Platon évoque à travers Socrate le « débordement de liberté » = la foule médusé par les parole d’un orateur peut voter contre l’intérêt publique). Les sophistes trompent par leur maitrise de la forme au détriment de la vérité -> utilisent un mot en raison de l’effet qu’il produit et non pour ce qu’il signifie.

2. La philosophie doit élever à la connaissance du bien :
Livre VI, 505d : « l’idée du bien est l’objet de la science la plus haute et c’est d’elle que la justice et les autres vertus tirent leur utilité ou leur avantage […] sans la possession du bien, celle de tt autre chose est inutile »
Tt homme désir le « bien », càd ce qui est bon pr lui (agathon, au neutre, signifie en grec « le bon »). Mais Platon n’associe pas bien et plaisir car il y a des plaisirs mauvais qui sont plus nuisible que bénéfiques. Dc il élève le bien à l’universelle, càd le bien de la cité -> dimension métaphasique di bien. Pr l’expliquer, Socrate associe le bien au soleil de notre monde qui donne vie aux être vivant tt en ns permettant de les admirer. De même le bien donne vie aux Formes (ou Idées) qui structure notre monde et lui donne vie et consistance, et en même temps il éclaire l’âme qui peut alors contempler ces Formes. L’homme de l’opinion commune est enchainé ds une caverne et condamné à ne voir que les ombre des choses défilant sur la paroi enfance de lui. La philosophie délivre des chaines de l’opinion. L’homme libre entame alors péniblement la monté vers la sortie de la caverne. Il devra ensuite s’habituer à voir pour la première fois, éblouie par le soleil (= le bien). Plusieurs étapes pour passer de l’opinion commune à la science :
Opinion commune -> opinion corrigée et juste (quand il comprend qu’il ne voyait que les ombres) => essence des idées par leur image -> essence des Idées en elle-même -> vision du bien (= soleil).

3. L’apprentissage de la philosophie passe par la mathématique et la dialectique :
Le chemin que la philosophie doit empreinte pour atteindre la connaissance est dc la science, et plus particulièrement la mathématique et la dialectique, pur exercice de la raison.
Mathématique = raisonnement se détachant de la sensation individuelle et d’élévation à des vérités universelle parce que rationnellement démontrées. Mais ces vérités restent dépendantes d’hypothèses, càd d’objets définis admis comme allant de soi (le nb, le pair, l’impair, la droite, le plan, la surface, le volume, le cercle, le carré…).
Dialectique = art de s’interroger et de répondre à des questions précise à partir de définition mise en commun mais que l’on ne considère pas comme allant de soi et qu’on est tjrs prêt à remettre en question (quitte à les abandonner) ou bien que l’on réussit à consolidé ou à affiner.
La réalité sensible cache un ordre mathématique (mouvement des astres…) et est l’image de la réalité intelligible (connaissable par l’intelligence seule). Dc la connaissance du bien m’explique pourquoi la réalité sensible est ordonnée comme telle mais surtt elle est susceptible de garantir l’excellence de la conduite humaine -> seul la connaissance du bien par les philosophes permet à la cité d’être bien dirigé, si tant est qu’elle soit gouverné par les philosophes. Quatre étapes de progressivement de l’élève vers la science :
- Opinion commune (prisonnière de l’imagination)
- Premier niveau des mathématiques : aperçu de l’ordre et de la stabilité du monde sensible
- Niveau supérieur des mathématiques : considérer les objets pr ce qu’ils sont -> point de vue intelligible
- Niveau suprême de la science : vue des essences dt les objets mathématiques sont les images -> connaissance de la cause de ces essences et de « tout ce qu’il y a de droit et de beau »
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Message par Charline Lun 1 Déc - 21:03

IV : Résumé – guide de lecture :

1. Allégorie de la caverne (514a – 519c) :
Des prisonniers enchainés dans une caverne, leur tête et leur corps immobilisés regardent défiler les ombres sur la paroi de la caverne tt en percevant les échos de voix. On libère un prisonnier et se figure qu’il n’a jamais vu que des ombres. Se rapprochant du feu, les ombres deviennent plus nettes, plus distinctes. Puis il sort de la caverne, à la lumière du jour où il regarde l’ombre des plantes, leur reflet sur l’eau avant de lever les yeux vers les objets aux même puis le soleil. En revenant dans la caverne il est la risée de ses compagnons.
Caverne = réalité sensible
Monté vers la lumière du jour = ascension de l’âme vers la réalité intelligible
Feu = soleil visible qui éclair notre monde
Soleil = source de tt ce qu’il y a de lumineux de beau et de droit dans la réalité intelligible et dt la contemplation assure la sagesse : « elle est bien la cause de tt ce qu’il y a de rectitude et de beauté dans le monde » (517c) (« Rectitude » < orthos = « droit, juste, correct, exact, vrai » -> le bien est ce qui confère ordre et rectitude du monde).
 Différentes étapes de la progression du philosophe jusqu’à la science du bien.

2. La science propre à former les philosophes (521c – 535a) :
L’éducation du philosophe consiste à détourner son âme de l’obscurité de l’opinion vers la lumière de la vérité en lui apprenant à se détacher des sens. Comment ? A travers les mathématiques.
« Convertir l’âme » (518d) = l’éducation ne consiste pas dans l’introduction d’un savoir mais ds une conversion (périagogè) de l’âme du devenir vers l’être. Et c’est « la science qui entraine l’âme du devenir vers l’être » (521d).
Pr Platon, les mathématiques regroupent arithmétique, géométrie, astronomie et science de l’harmonie (= déplacement des notes de la gamme entre le grave et l’aigu -> rapport mathématique entre les note), qui doivent être étudiées en vue de leur fin utilitaire (la guerre, l’agriculture, la navigation…). Mais leur utilité réside essentiellement ds leur rôle d’éveil et de stimulant de l’intelligence. Elles doivent permettre de sortir du monde sensible :
- Arithmétique = dénombrer des êtres uns, distincts, là où nos sens voient à la fois de l’un et du multiple (= contradiction) -> réalité intelligible est une et identique : « ne produisent pas en même temps deux sensations contraires » (523c)
- Géométrie = concevoir des êtres éternels et immuables, tels que la ligne droite, le cercle (= figure idéalement parfait) -> réalité intelligible est immuable, parfaite et éternelle : « la géométrie est une connaissance de ce qui est toujours » (527b) = la géométrie donne a voir des relations éternelle d’ordre et d’harmonie.
- Astronomie = ciel aux êtres et aux mouvements parfaits que seul l’intelligence perçoit : « Il s’agit de choses corporelles et visibles […] on cherche par tous les moyens à saisir la véracité de ces rapports » (530b)
- Harmonie = application des mathématique à l’étude de l’harmonie musicale -> percevoir par l’intelligible les harmonies parfaites
 Les mathématiques (pluriel car « Nous dirons du philosophe qu’il ne désir pas telle partie de la science à l’exclusion du reste mais tte la science » Livre V 475b) nous donnent une idée du monde sensible qu’à travers un support sensible, matériel (= figures, ciel, musique…) -> « Ttes ces sciences ne sont que le prélude de l’air qu’il faut apprendre » (531d) car manque l’art du raisonnement dans chacun des domaine, que l’on pratique à travers le dialogue (= dialectique)
Ds la dialectique l’âme se hausse à une vue d’ensemble des sciences pour aller aux delà des principes et des hypothèses que chacune d’entres elles envisagent (« la démarche dialectique est la seule qui, réfutant les hypothèses admise, s’élève jusqu’au principe pr trouver un fondement sûr » (533c) -> volonté d’arriver à une connaissance anhypothétique du bien (qui guide l’action humain et dc la cité) : « la dialectique se place au sommet, comme la clef de voute de la science » (534d)

3. La sélection et la formation progressive des philosophes (535a – 541b) :
Un futur philosophe doit déjà disposer de qualité physiques et morales (caractéristique du gardien courageux) et des qualités intellectuelles, telles que la mémoire, le gout pour les études, esprit synthétique (nécessaire pour la dialectique)… Rq : Livre VI (416 e), les gardiens devront se priver de tt bien personnel d’argent, de famille et ceux pr le bien de l’ensemble de la communauté. De même les philosophes devront savoir sacrifier la joie privée de la méditation et de la spéculation pr apporter la contribution de la sagesse au bien commun -> « pour l’or et l’argent, on leur dira qu’ils ont tjrs ds leur âme de l’or et de l’argent divin et qu’ils n’on pas besoin de l’or et de l’argent des hommes » (Livre III, 416 e)

V : Concepts clefs :

1. La dialectique :
La philosophie consiste avant tt à casser les imprécisions du langage pour extraire des mots leur sens essentiel -> méthode rigoureuse que Platon appelle la dialectique = art d’interroger et de répondre. Recherche désintéressé du vrai, cherchant à affiner au maximum les réponses pour faire sortir de nouvelles questions et lever tte ambigüité dans les termes. Une dialectique bien conduite permet d’accéder à la science d’une -> possibilité de saisir l’Idée qui face voir ce qu’est l’essence de la chose (essence = eidos (forme) ou idea (Idée)).
2. Le sensible et l’intelligible :
L’opinion est partielle, partiale et superficielle car elle s’appuie sur nos sens -> domaine du sensible. Les sens constituent dc une entrave à la connaissance des véritables réalités : ils sont arrête au stade d’opinion partielle et précaire en nous faisons passer pour vrai ce qui n’est qu’une apparence fragmentaire et fugitive des véritables réalités. Il y a d’une part ce que sont réellement les choses et d’autre part leur imitation imparfaite et multiple. Les Idées sont la cause de tout ce qui existe ds le monde visible. Réalité intelligible = fixité, être # réalité sensible = mobilité, devenir -> l’être est l’objet de la science, le devenir celui de l’opinion.

3. Les mathématiques :
Les mathématiques, cultivées pour elle-même, permette d’accéder à la réalité intelligible, à la par leur caractère intellectuel, détaché des sens. En arithmétique, les valeurs portent sur des nb indépendamment de ce qu’ils peuvent compter (-> pas unité ou de multiplicité sensible). En géométrie, lorsque j’obtiens le double du carré par sa diagonale (voir le « Ménon »), cette déduction sera tjrs valable qq soit le tracé. Les mathématique révèle l’existence de réalité vraie non sensibles et qui ne sont vraie seulement parce qu’elles ne sont pas sensible. Le rapport mathématique intervient également dans l’astronomie et l’harmonie et nous dévoile à travers leur parcourt un monde ordonné, mesuré, hiérarchisé, harmonieux.

4. Les deux niveaux de l’étude des mathématiques :
De 521c à 531c, Platon distingue deux niveaux de mathématiques :
- Les fins pratiques des mathématiques : les grecs passaient obligatoirement par le langage géométrique pour leurs recherches mathématiques qui deviennent alors un modèle de rationalité qui leur permet de se détacher des sens et du devenir. Utilisées dans l’arpentage, l’architecture, construction de route, de pont, la navigation (usage empirique méprisé par Platon).
- Les fins théoriques des mathématiques : élevé l’un et le multiple à l’essence du nombre (525a-d), essences éternelle (527a) et occasion de poser des problèmes mathématiques (529d-531c)
Les mathématique élève à la contemplation intellectuelle

5. Mathématique et dialectique :
Les mathématiques ne sont pas le sommet de la science. Elles sont un modèle de rationalité, elles ne sont dc pas les Idées même. D’où la nécessité de recourir à la dialectique. En mathématique la réalité est relative à des donné (1 et 2 ne valent qu’en sachant que 2=1+1) alors que les idées sont absolue (l’Idée de l’unité ou de l’un) -> le géomètre raisonne sur un cercle donné, énoncé et non sur l’Idée de cercle. Les mathématiques se posent sur des fondements incertains (supposition qu’il existe des pairs des impaires, des cercles, des carrés…) donc elles ne peuvent être des vérités absolues. La philosophie va plus loin (elle remet en cause le paire, l’impaire… = raisonne dans l’absolu. La dialectique s’appuie également sur des hypothèses mais pour les éprouvé, elle ne se base pas dessus sans la remettre en question -> cherche à remonter au principe anhypothétique (principe qui ne puisse plus être considéré en fonction d’un principe antérieur). Mais la méthode de la dialectique ne peut être abordé qu’après s’être confronté à la rigueur mathématique.
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Message par Charline Lun 1 Déc - 21:11

Quelques images pour ceux qui aiment pas lire!!! lol

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Message par Hughito Lun 1 Déc - 21:37

Bah merci, quoi. A ce stade je sais plus trop quoi dire ^^
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Message par Léo Lun 1 Déc - 22:39

Euh, je me trompe peut-être mais il me semble que la ligne est fausse : épistèmè, c'est seulement la science, pas les connaissances discursives. C'est tout à droite, et pas tout la moitié de droite.
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Message par Tengy Lun 1 Déc - 22:55

Nan, nan, c'est bien ça, Léo.
Par contre, pour la dernière partie, ce n'est pas l'idée (idéa en grec) mais, ce que Ferrer appelle l'aspect intelligible (eidos).
Enfin, je crois.
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http://myspace.com/inderstation

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Message par Hughito Lun 1 Déc - 23:04

Vous êtes beaux, ô Théétètes.
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Message par pauline Dim 7 Déc - 11:57

merci!!!!!!!!
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Message par johnny aka CYRIL Dim 7 Déc - 18:13

AMEN Charline sois tu bénis ! (HS : tous ceux connectés voter l'echec solidarité svp et on dormira tous mieux Very Happy )
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Message par Charline Dim 7 Déc - 19:27

Pour comprendre la seconde préface de Kant, lire: http://www.philocours.com/cours/cours-kant.html
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Message par Charline Mar 9 Déc - 18:56

Bon, après la Politie, Aristote, et kant voici le Théétète en avant première! lol. C'est juste une synthèse, c'est pour le déroulement du dialogue et quelques mots en grec, histoire qu'elle nous mette un petit plus à coté quand on l'utilisera ds notre dissert (pr ma part je pense utiliser le voca en philo et aussi pr l'épreuve de grec parce que les datif, la vois moyenne, le dual et tt ces conneries moi comprends pas! lol). Dc je suis pas sûr que celui qui a pas suivis les cours ni lu le bouquin, ca l'aidera beaucoup... Mais bon je mets quand même!




Théétète de Platon


Le dialogue est la spécificité de Platon car forme nécessaire à la pensée: Platon controverse les pré socratique/sophistes qui passent essentiellement par l'oral -> très peu d'écrit ou de sources secondaires sous forme d'aphorisme. Platon est dc le 1er philosophe a écrire sa pensée. Il a appris de Socrate qu'il faut s'interroger ms les réflexions de Socrate sont les invention de Platon, pour lui rendre hommage alors qu'il a été condamné à boire la cigüe par la démocratie athénienne.
« Apologie de Socrate » = Platon différencie le savoir et la sagesse: « tout ce que je sais c'est que je ne sais pas ».
Platon définie la pensée comme un dialogue intérieur, de l'âme ac elle même, d'où le choix du dialogue comme forme de ces écrits. La philosophie est la recherche de la vérité à travers un cheminement qui passe par des questions et des réponses. Le traité est un système permettant de rendre les connaissances acquises (Aristote, Kant, Hegel sont des penseurs systématiques). Le cheminement de Platon est permis par les acquis transmis par Socrate et abouti à des réponses car pr lui la philosophie c'est poser des questions ms surtt y répondre (# Socrate: juste des questions).
Διαλογος: δία = à travers λογος = parole, discours, calcul, rapport (évoqué pr la première fois par Héraclite) = le dialogue est dc le cheminement par le parole -> disserter.
Parménide : « l’être est, le non être n’est pas », « l’être est un, l’être est indestructible », « être et penser est le même ».
φιλοσοφια = amour du savoir, pr Platon (-> gouter, distinguer, trier, savourer-> trouver un plaisir, désinteressé, à penser), le savoir est les mathématique (Banquet et Phèdre)
« Nul n’entre ici s’il n’est géomètre » = écrit sur l’académie de platon -> géomètre = géométrie, arithmétique, astronomie et harmonie (étudier par loisir) -> expérience de la recherche, de la démonstration.

I : Science et savoir sont-ils identiques ?

Géométrie = mesure de la Terre par les chiffres, par construction
Astronomie = connaitre les lois des astres
Harmonie = ajustement pr donner lieux à du beau dans le rapport des sons
Arithmétique = calcul

Apprendre = devenir + savant en ce que l’on apprend ? ms tautologique : c’est par le savoir que les savant sont plus savant -> science et savoir serait donc identique.
Ms Socrate est ds l’aporie -> demande à Théétète de définir la science qui ennumère les sciences au lieux de définir. Or la philosophie est la science de l’être.
Théétète utilise un paradigme (= ce qui est montré à côté) : paradigme des incommensurables (les mathématiques antiques passaient par des figures et non par l’algèbre). Or la géométrie passe par la démonstration = donner raison -> finir achever. Définir = créer un terme unique qui rassemble du multiple -> rendre raison de manière théorique et non par l’expérience = sensible # intelligible.
La science ne permet qu’une connaissance discurcive (= a travers), alors que Tgéétète recherche une vue de dessus, l’Idée = science réelle : philosophie. Pr y acceder, recourt à la maïeutique de Socrate : acouche les âmes, d’où les douleurs de l’enfantement : l’âme doit trouver son passage = expérience de l’esprit (περια = chemin). Socrate examine alors le nvo né pour savoir s’il a produit une idée ou un simulacre (visible # intelligible).

1. Science = sensation :
a) 1ère tentative :

« L’homme est la mesure de tte chose » = Protagoras (d’après les propos d’Héraclite : « je ne peux pas me baigner dans les eaux d’un fleuve » car tt se meut) -> jugement particulier et relatif à chacun -> il ne peut y avoir de fixité : tt est en mouvement.
Φαινεται = apparaitre, se rendre visible > lumière -> intelligible
# φαντασια = apparence -> sensible
Dc la science étant perçu par les sensations de chacun, elle serait apparence. Rien ne peut être identique à soi même car ce qui apparait devient -> perception d’une diversité de sensation jamais identisue -> être # devenir -> « homme mesure » : le blanc par rapport au noir, le chaud par rapport au froid, le nombre d’osselet… On ne peut dc fixer qqc par la pensé -> pas idée de concept.

Critique : La grammaire grecque ns confirme que c’est impossible : on ne peut pas penser le mouvement car on ne peut l’exprimer (-> « rien n’est en soir et par soi »), la langue grecque est faite de fixité avec le vb être. Or la philosophie est la science de l’être -> à l’écoute du λογος (= ceuillir, fixer -> socle incontestable) # « apparence de raison » (= mythes).

b) 2e tentative :

Scepticime : objection du songe de la maladie et de la folie -> y a-t-il des moyens permettant de distinguer le vrai du faux ?
Socrate utile un corélat : Socrate subit l’action du vin et selon si il est en bonne santé ou non il le percevra différemment (doux ou amère) car « homme mesure ».

Critique :
Ουσια = étance = essence
L’étonnement (aporia) commence et commande la philosophie.
La sensation passe par un moyen (l’œil, oreille…). Par exemple une langue étrangère est entendu par l’ouïe pourtant l’homme ne comprend pas la langue -> nécessite un savoir par la science de la linguistique. Ce que l’on a senti est et même en fermant les yeux je connais tjrs la chose sentie. L’âme voit dc les idées pures par un 3e œil. Mais celui qui n’a plus du tout la sensation n’a plus l’expérience de la chose et dc ne peut pas avoir la science. La science du chaud n’est concevable qu’à travers l’expérience.
 Distinction entre le savoir sensible et intelligible > θεορια.

c) 3e tentative :

Homme est le compas qui sert à mesurer dc entre plusieurs perceptions il y en a des meilleurs mais pas des plus vraies. Protagoras ne nie pas qu’il y a des hommes savants, ms entend par savant celui qui peut corriger ce qui apparait à autrui : amener à ce que l’homme malade reconnaise que sa sensation d’amertume est mauvaise. Les sensations sont particulières à chacun mais on ne peut pas nier que certaines sensation induisent en erreure (exemple des douleurs fantomes) -> le sophiste est le medecin qui juge les sensation et trouve les remède pr inversé les moins bonnes.
La vérité chez les grecs est la sans oubliance = αληθεια.

Critique :
« Chacun se suffit à soi même en fait de savoir » -> chacun a sa vérité sur sa sensation est autrui est dc inutiles -> utilité du sophiste ? Or, en pratique, les gens ont besoins des autres lorsqu’ils sont en péril : guerre -> stratège, maladie ->medecin, tempète -> pilote).
Chacun se fit à son jugement en fonction de ce qu’il a senti = opinion. Les opinions sont dc en consurrence = relativisme : plusieurs vérité mais ce n’est pas le nombre qui peut être critère de la science = paradoxal.
 La sensation, le vécu ns fait acquérir de l’expérience dc permet une connaissance plus élévé que l’ignorant. La vérité est en action, elle est un surgissment : au théâtre on montre l’action à ceux qui regardent ds cette direction -> art mime la nature // allégorie de la caverne : spectacle de vérité. Dc le vrai est ce qui est visible à la lumière de l’ésprit (=soleil)
 Connaissance sensible necessite l’expérience -> homme mesure mais connaissance intelligible est la détermination de la vérité, dc fixité (legislateur, medecine).

Science = επιστημη = vue d’ensemble (επι – στημη = sur – posé).

Parménide : tout est immobile = faux car observation d’un double mouvement simultané : dans le temps et dans l’espace .
 Conscilliation entre l’être et le mouvement : rapport sensible en mouvement, raport intelligible fixe.

Conclusion : la science n’est pas sensation car l’âme analyse au moyen du corps (=organes) les sensations -> média. La sensation a elle seule ne peut dc être la science : necessité d’un raisonnement par la pensée = acte de théorie.
Ειδος = aspect intelligible ou le spectacle des idée = apparaitre (# apparence) ; ιδεα = vue de l’âme


II : La science est opinion vraie/droite :

Opinion vrai = ce qui me semble lorsque je ne suis pas dans l’oubliance, mais l’inverse des idées (idée du faux, du laid, de l’injuste…) sont-elle tjrs des idée ? Il y aurait 2 type d’opinions : δοξαζειν = opiner (les idées viennent à l’homme) vrai et opinier faux ? = impasse logique car « opinion fausse » est une formule illogique, paradoxale, car opiner est necessairement opiner vrai (//douleurs fantomes). Redéfinition de opiner faux : confusion entre les étant, penser une chose pr une autre. Mais opiner c’est tenir un discourt silencieux avec soi même dc opiner faux n’est pas penser.

Apprendre = notre âme étant constituée comme celle de la cire, les étant se grave dessus -> conformité entre ce que l’on dit et l’empreinte mémorisé ds notre âme. Dc l’opinion fausse serait la non-conformité entre les deux à cause de la sensation percu = non reconnaissance (re-connaissance implique d’avoir déjà connu une 1ère fois # réminiscence). Possibilité d’opinion fausse même sans sensation : exemple en mathématique, croire que 7 + 7 font 12 dc réfutation da thése ennoncé par Théétète, car si ce n’est pas la sensation qui induit en erreur c’est dans le savoir lui-même qu’apparait l’erreur. Conséquence : ou il n’y a point d’opinion ou bien ce que l’on sait il est possible de ne pas le savoir. Donc science et opinion vrai différe.

Définir le savoir-> distinction entre « avoir » et « posseder » ; La possession est un bien propre qu’il n’est pas necessaire d’avoir sur soi -> paradigne de la chasse : les oiseaux dans le colombier sont les connaissance que l’on a eu depuis notre naissance (# savoir iné) dc le savoir c’est ce souvenir de ce que l’on a déjà vu en capturant a deux main les oiseaux. Mais comment chasser les oiseaux ? Car pour chasser/savoir il faut savoir chasser/savoir. C’est par l’examin que l’on chasse -> necessité d’acqérir des connaissance avant de pouvoir savoir de manière autonome = finalité de la philosophie (= science) : « on apprend pas la philosophie on apprend à philosopher » (Kant) = la philosophie n’est pas une théorie mais une pratique

III : La science est l’opinion vrai accompagné de raison :

Raison = logos = ce qui fonde en raison, en démontrant, faire apparaitre ce qui est vrai. La science serait dc connaitre qqc parce qu’on en distingue la raison or connaitre la raison, c’est connaitre la cause (Aristote).

Critique :
Entièreté : το ολον (= Idée) = l’unité, le point, l’atome
Totalité = το παν (= le tout) = τα παντα (= la somme des parties) = 1 + 1 = 2
La science est définie comme opinion vrai accompagnée de raison, or la raison est ceux par quoi on accede à la science -> raisonnement qui tourne en rond : chercher la science, c’est poser la science en tant qu’inconnu, dc on ne peut pas la définir par cet inconnu.


Dialectique platonnicienne = science de la vérité = la plus haute des pratique
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Message par Lilas Mar 9 Déc - 21:25

Bon, il est temps à présent d'aborder un sujet beaucoup plus important que ces basses considérations pseudo philosophiques (ça reste du Platon quoooi, hu hu hu), à savoir l'érection (ah ah Johnny, la basse-cour a encore frappé!) d'un petit autel au fond de la classe en l'honneur de Charline "serial ficheuse" Quéré...
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Message par johnny aka CYRIL Mar 9 Déc - 22:55

je comprend pas bien mademoiselle (attention Z*** est en moi) pouvez-vous rentrer plus en détails dans vos propos : qu'est que c'est que cette idée d'autel pour notre vénérée Ficheuse ?
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Message par lowa Mar 9 Déc - 23:43

tu vois charline je suis comme rimbaud je me suis faite voyante muahaha j'ai de l'avenir (tu parles je serais connue qu'après ma mort et en plus je vais me prendre une balle d'une lesbienne jalouse de mon génie et de mon indépendance!)

"dieu est une lesbienne, noire et communiste"

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Message par Lilas Mar 9 Déc - 23:45

"Dieu est une lesbienne noire communiste DE CONFESSION JUIVE", merci.
(sur ce, je vais dormir, bonne chance à tous les poussins, ne vous couchez pas trop tard et surtout rappelez-vous bien: "La vie antique est faite inépuisablement/Du tourbillon sans fin des espérances vaines.")
(si si, c'est Leconte de Lisle qui l'a dit d'abord)
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Message par laura Mar 9 Déc - 23:55

ca a aucun rapport mais ce serait bien si on pouvait classer les fiches de lecture par matiere on sy retrouverait mieux... Surprised
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Message par Hughito Mer 10 Déc - 0:05

Justement j'y arrive pas Sad
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Message par Charline Mer 10 Déc - 22:49

Petite précision: mon grand un de ma fiche sur le théétète, je me suis gourée, dsl. C'est I: Science et sensation sont-ils indentique? (et pas savoir). Et puis il y a un petit 1 qui se balade juste après qui sert à rien...
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Message par Hughito Mer 10 Déc - 22:59

Elle est où ta fiche sur le Théétète?
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Message par Sarah Jeu 11 Déc - 8:51

sur la page une, un peu plus bas que celle sur la politie.

Charline tu es un ange !

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